Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
schumi&cie
Publicité
3 juillet 2004

Tout d'abord, je crois qu'ils étaient surpri du

Tout d'abord, je crois qu'ils étaient surpri du recul pris face a la situation, je fut assez chouchouté et etrangement aprécier... c'est ce qu'on appel l'effet caliméro... Tandis que je me plaisais dans le monde des adultes, mes relations avec les autres élèves devenaient de plus en plus délicats et je redecouvrais avec douleur "la banlieue". Menaces, violences, drogues, triches et insultes étaient devenu mon lot quotidien. Meme pour arrivé au lycée il fallait traversé des quartiers pouris, le RER qui put et qui craint... Avant j'était plutot humour noir...là c'était du synisme... Je crois que je n'ai jamais regarder le monde avec autant de dégout et de froideur qu'à cette époque, je partais chaque matin avec la peur au ventre et une angoise qui ne me quittais pas... Un soir, apres une "agression" assez dur d'un de mes petits camarades, j'avait un hématome monstrueux sur le bras. Bien sur selon la terrible loi du silence je n'en avais pas parlé a la maison. Alerter par une forte odeur de pommade, ma mere me demanda ce qui m'etait arrivé.. en voyant mon bras elle me dit "comment ils ont fait ca ?", je repondi "avec leurs poing, avec leurs poings..." Aussitot catastrophe "je vais voir le proviseur", "il faut faire constater par un médecin", pour moi je venais de signer mon arret de mort, le silence était rompu, la terreur s'instala. Le lendemain le "ziva" de la classe entra en furie, jetta un regerd furieu dans la salle et dit "y'a une balance", j'étais mort. Je ne sais pas pourquoi, mais mon boureaux croyait que la balance.. c'etait mon pote...Alors je prenais mon courage à deux mains et j'allais lui parler....

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité